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"ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes"
Donc c'est la ministre des familles et des droits des femmes qui veut leur refuser le droit de porter ce qu'elles veulent, pour "leur bien" ?
C'est pas exactement le même de discours stupide que celui de ceux qui cherchent à justifier des viols ? "oui mais quand certaines femmes disent non, en fait elles pensent l'inverse."
Tout ce qu'illes veulent c'est contrôler le corps des autres...
J'avais trouvé une image bien sympa qui résumait le truc, mais je n'arrive plus à la retrouver.
C'était une femme voilée qui discutait avec une femme enceinte. La femme enceinte de lui dire :
"Tu sais, dans de nombreux pays des femmes opprimées n'ont pas le droit d'enlever leur voile, tu pourrais être solidaire et l'enlever, dans notre pays où tu es libre de le faire.
Et la femme voilée de lui répondre :
"Tu sais, dans de nombreux pays, des femmes opprimées n'ont pas le droit d'avorter. Tu pourrais être solidaire et le faire, dans notre pays où tu es justement libre de le faire."
C'est pas censé être ça ? La liberté. On essaie d'interdire à des femmes de porter ce qu'elles veulent, alors que c'est une tenue pudique, sous prétexte que c'est une tenue religieuse, dans un pays dont la devise est : "liberté, égalité, fraternité"
J'hallucine de voir tant de racisme déguisé en 2016...
+1
J'aime bien cette phrase :
"Le concept même de « racisme anti-blanc » ne tient pas car il ne fait pas système, de la même façon que le prétendu sexisme « anti-homme » n’est que chimère dans une société patriarcale. Pour comprendre cela, il est indispensable d’avoir une analyse systémique des rapports de domination. On n’est pas là dans l’ordre du ressenti, de l’affect ou de la réaction. Le racisme, comme le sexisme, ont des conséquences concrètes sur les vies des personnes qui le subissent ; ils sont créateurs d’inégalités sociales, d’injustices souvent invisibles (marginalisation, plus grande précarité, violences policières, discriminations à l’emploi et au logement, stigmatisations médiatiques et politiques quotidiennes…) et ont des conséquences psychologiques désastreuses (complexe d’infériorité, dénigrement…). On parle là de discriminations racistes massives et d’une reproduction sociale de la condition subalterne en particulier pour les enfants d’immigrés post-coloniaux. Ces discriminations, ces humiliations, ces perturbations de parcours les blancs ne les subissent pas parce qu’ils sont blancs."
Cool, une trad française de ce que Jason Steed avait publié sur Trump.
La PETAIN de réalité...
Purée, j'ai envie de l'imprimer sur un tee shirt celle là...
"Le schéma se répète : Vu qu'on est pas face à un terroriste blanc on peut se permettre de mettre en exergue le fait que ce soit un « islamiste »
Vu qu'il y a 50 morts et 50 blessé il faut quand même en parler, par contre on va soigneusement éviter de parler du fait que c'est un attentat homophobe.
Comme ça les racistes peuvent s'en donner à cœur joie, et les homophobes (qui passent le reste du temps à se plaindre de l'existence des boites LGBTQI comme celle visée) peuvent se joindre à eux sans trop se faire griller."
"[...]quand tu as une discussion vraiment passionnante pendant ton diner, tu ne vas pas te dire « c’est pas top, allons regarder s’il y a mieux sur Internet ».
Mais si tu t’ennuies, que tu fais la queue, ça aura l’air mieux, tu te dis que ce sera plus productif, que tu pourras apprendre quelque chose, que tu ne te sentiras plus seul, que tu pourras envoyer ce message en plus, etc.
Le téléphone sera cette chose qui rentre en compétition avec la réalité, et gagne. C’est une sorte de drogue. Un peu comme les écrans de télévision, mais disponibles tout le temps et plus puissants.
Le problème, c’est que ça nous change à l’intérieur, on devient de moins en moins patient avec la réalité, surtout quand c’est ennuyeux ou inconfortable. Et parce que la réalité ne correspond pas toujours à nos désirs, on en revient à nos écrans, c’est un cercle vicieux.
Ce qui est mauvais, c’est que nos écrans, en nous « remplissant », tout en nous donnant faussement l’impression de choisir, menacent notre liberté fondamentale de vivre notre vie comme on l’entend, de dépenser notre temps comme on le veut. Et remplacent les choix que l’on aurait fait par les choix que ces entreprises veulent que l’on fasse."
Cette photo est méga flippante : <A href="http://api.rue89.nouvelobs.com/sites/news/files/styles/mobile2-tablette-asset-center/public/assets/image/2016/06/zuck-virtual-reality_0.jpg" rel="nofollow">http://api.rue89.nouvelobs.com/sites/news/files/styles/mobile2-tablette-asset-center/public/assets/image/2016/06/zuck-virtual-reality_0.jpg</A>
"Désolé LHV, mais les gens ne sont pas méchants. Ils sont construits. C'est pour ça que pour changer le monde, on parle de déconstruction (toute cette cohérence, pfiou, ça doit te faire un choc !). Parce que la base est pourrie. Vouloir être "une meilleure personne" alors qu'on est incapable de comprendre comment marchent les oppressions et de quoi elles sont faites ne peut conduire qu'à une seule chose : se penser comme "quelqu'un de bien qui fait des efforts" et qui, très concrètement, ne fait qu'entériner et propager les oppressions. Comme tu le fais là, tout de suite.
[...]
La toute première étape, c'est de comprendre qu'on a été construit en tant qu'oppresseur et donc TOUT remettre en question, tous ses comportements, toutes ses habitudes. Se dire que les oppressions, bah non c'est pas que les autres. Qu'on a fait du mal. C'est chiant. Ça fait mal. C'est pavé d'échecs. Ça n'a rien de simple, absolument RIEN de simple. Ça demande de s'ouvrir aux autres et d'accepter que peut-être ils ont raison. Ça demande d'écouter et lire les premières personnes concernées par les oppression et de se taire, d'apprendre, de réfléchir, de se remettre en cause, d'admettre qu'on a eu tort."
Très bon résumé de LLM :)