"Il faut remonter à l’année 1986 pour trouver un cas comparable : la mort de Malik Oussekine tabassé par les voltigeurs – des policiers à moto – lors d’une manifestation étudiante contre la loi Devaquet. A l’époque, l’ensemble de la gauche descend immédiatement dans la rue, un ministre démissionne, le projet de loi est retiré, les voltigeurs sont supprimés. A l’automne 2014, après la mort de Rémi Fraisse, l’ensemble de la gauche institutionnelle garde le silence. Pire, les manifestations organisées en réponse au drame sont férocement réprimées, voire interdites, à Paris, Nantes, Rennes ou Toulouse. Les socialistes décident d’assumer la mort du jeune manifestant et d’écraser la colère.
Nous entrons dans une nouvelle séquence du maintien de l’ordre, qui est aussi l’aboutissement de 20 ans de surenchère sécuritaire et d’expérimentations d’un nouvel arsenal policier dans les quartiers périphériques des métropoles et aux frontières de l’Europe."

"
Pour mettre fin aux oppressions, désolé mon chou, mais il faut se battre. Et en premier lieu, il faut se battre contre sa propre construction, s'interroger sur ces actions qui semblent inoffensives, intégrer que ce n'est pas parce qu'on ne veut pas faire de mal qu'on n'en fait pas réellement, comprendre en quoi on est construit en tant qu'oppresseur et qu'il n'y a PAS de "voie facile". La première personne contre qui il faut se battre, c'est soi-même. Ça pique. Ça n'a rien de simple. C'est pas deux-trois mots lancés comme ça entre la poire et le fromage pour se donner bonne conscience. Ça n'a rien à voir avec ce que tu fais : dire "il faut s'efforcer d'être simplement un être humain meilleur" et balancer d'un côté que les immigrés jouent avec le feu alors faut pas s'étonner qu'ils meurent et de l'autre qu'on peut faire des expérimentations scientifiques sur des prisonniers parce qu'après tout ils l'ont bien cherché. Quelle superbe personne tu fais, tant d'efforts à être quelqu'un de meilleur, ça m'émeut <3"
mic drop

[via LLM]

... qu'il y a 3 ans je trouvais normal la présence de pubs sexistes
... qu'il y a 3 ans je me moquais des féministes qui ne toléraient rien du tout
... qu'il y a 3 ans j'emmerdais les vegans et autres végétariens
... qu'il y a 3 ans j'étais très très à droite, politiquement parlant
... qu'il y a 3 ans j'étais raciste (pas le raciste brutal hein, le raciste insidieux, comme beaucoup de français, qui n'est raciste que quand ça l'arrange, qui fait des blagues racistes, qui pensait que certaines personnes seraient mieux dans "leur" pays)
... qu'il y a 3 ans j'étais limite transphobe
... qu'il y a 3 ans j'étais convaincu qu'il fallait supprimer les acquis sociaux pour que l'économie fonctionne mieux
... qu'il y a 3 ans, j'étais un putain de geek sexiste
... qu'il y a 3 ans, je m’insurgeais devant le fait qu'on tolère le "racisme anti-blanc"
en bref, qu'il y a 3 ans, j'étais un véritable ignorant, aveuglé sur tellement de sujets que j'en ai mal à la tête aujourd'hui.
C'est dingue de se dire que j'ai plus appris en quelques mois qu'en 26 ans. Et de me dire que je n'ai pas fini d'évoluer, et d'apprendre.
J'espère pouvoir continuer à avancer et me remettre en question comme ça toute ma vie.
Et je voulais juste me rappeler de ça. Me rappeler que moi aussi, j'étais un connard de blanc privilégié qui ne voyait que ce qu'il voulait voir. Qui ne se remettait pas en question. Et qui entretenait son illusion sur la réalité du monde en ne trainant qu'avec d'autres blancs privilégiés.
Je voudrais remercier tous ceux qui ont participé à mon "éveil", à savoir Kevin Merigot, Sammyfisherjr, Sebsauvage, Alda, Yvain, mon pote Kevin, et tous les autres que j'oublie forcément.
Merci à vous tous. Pour tout.

Je pose ça là. Comme ça hein :
"Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.
Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais :
Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15mars1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des " féodalités économiques", droit à la culture et à l’éducation pour tous, une presse délivrée de l’argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales,alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’ Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations,institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau "Programme de Résistance " pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous.
Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : " Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ".
Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey."

Une petite vidéo incontournable sur le monde du travail, les fiches de payes, l'importance du syndicalisme, etc. Avec beaucoup d'histoires et de faits intéressants.

Cette vidéo ne m'a pas vraiment ému après tout ce que j'ai pu voir/lire ces dernières semaines (personnes tabassées, encerclées, lacrymosées, en GAV sans raison, etc.)
Après ça me fait toujours mal au coeur d'assister à de la violence comme ça, à 10 contre 1...
Mais le mec l'a totalement cherché. Il charge seul, en mode "robocop"... A croire qu'il n'avait jamais été du coté des moins nombreux.
Combien de personnes a-t-il déjà tabassé entouré de 5/10/15 autres CRS ?
Dans combien de situations inversées s'est-il déjà retrouvé pour avoir à tel point confiance en lui ? ...

Sérieusement ?
On est en France là ou quoi ?

Mhhhh je me reconnais dans plein de points.
"le fait d'avoir des interactions (d'autant plus lorsqu'elles sont "forcées") : ça décharge, ça épuise, ça pompe de l'énergie"
Totalement vrai, à part avec les ami-e-s proches, si on n'est pas trop nombreux.
"je me prépare psychologiquement à sortir avec des gens"
Pareil
"je refuse les sorties en grand groupe décidées d'un coup de tête"
Pareil
"Pour les petits groupes (2-4 personnes) j'y arrive bien plus facilement"
Pareil
"j'ai appris à gérer ma capacité à avoir des interactions, et donc à augmenter "mes capacités""
Pareil. J'ai surtout travaillé à pouvoir tenir des conversations avec les collègues, des réunions de boulot, etc. J'ai un schéma mental de conversations, de questions, etc. Mais en général j'en sors épuisé :s
(Comme par exemple la semaine dernière, 1h30 de réunion à mener avec un partenaire commercial, je suis rentré chez moi j'étais mort)
"je sais écouter le besoin de m'isoler"
Pareil
En fait je suis à la fois surpris et choqué de tant de similitudes, car en fait je ne me suis jamais vu comme un introverti.
Mais en même temps je ne me suis jamais posé la question sur pourquoi je n''étais jamais à l'aise avec plein de gens, dehors, et pourquoi j'étais souvent mieux chez moi, ou entouré de quelques amis proches.
Avec les années j'ai appris à gérer ce côté de moi qui n'aime pas "être entouré de plein de gens". Si je devais le résumer en quelques mots :

• jamais vraiment à l'aise avec des inconnus
• uniquement à l'aise en petit comité (6 max), avec des amis proches
• très difficile pour moi de me faire des amis
• difficile pour moi de discuter avec des gens que je ne connais pas
• passe beaucoup de temps seul et préfère souvent passer du temps seul qu'au milieu d'une foule d'inconnus
• préfère manger seul qu'avec les collègues
• incapable de s'ouvrir avec des inconnus sans alcool :s
• déteste se sentir abandonné quand ses amis proches se concentrent plus sur les inconnus de la soirée
• je n'aime pas enchainer les weekends et sorties, j'aime avoir du temps pour moi, pour me "recharger" devant des jeux vidéos, des films, en faisant des activités que j'aime bien
• je suis quelqu'un de très passionné, je n'aime pas les conversations inutiles et j'aime discuter avec des gens réfléchis
  En gros, une bonne soirée pour moi c'est avec mes quelques amis proches. Et une bonne soirée avec des inconnus c'est quand il y a plus d'amis proches que d'inconnus dans le cercle (dans les gens avec qui je vais discuter).
  Sauf que jusqu'à aujourd'hui, je ne m'étais jamais considéré comme un "introverti". Ben oui, je suis quand même quelqu'un :
• qui aime faire la fête (mais maintenant que j'y pense : seulement s'il y a des amis proches ou de l'alcool),
• qui aime bien faire des présentations quand je maitrise mon sujet (même devant 40/50 personnes),
• et qui aimerait faire des vidéos sur Youtube (quand j'aurais le courage et la motivation) :s
  Mais je n'avais jamais considéré le fait d'en sortir épuisé, ou la contrainte amis proches/alcool comme des indices du fait que je sois, en fait, un introverti.
  Du coup j'ai fait deux tests en ligne, et ils semblent dire que je suis un introverti :<A href="http://psychologytoday.tests.psychtests.com/take_test.php?idRegTest=1311" rel="nofollow">http://psychologytoday.tests.psychtests.com/take_test.php?idRegTest=1311</A>
  Sociability : 35/100
  "According to your results you appear to be the type of person who doesn't socialize often. You likely have a limited social network, and possibly aren't really interested in extending it beyond a few close and intimate friendships. Having an active social life apparently isn't the most important thing to you. Chances are that when the opportunity arises to socialize among a large group of people, you'll likely turn it down if possible. This doesn't necessarily mean you don't enjoy socializing or being around people. Rather, you generally prefer spending time with smaller groups of friends. Individuals who score similarly to you typically aren't conversation-starters, especially with people they aren't familiar with. In addition, they aren't known to be exceptionally outgoing, unless among close friends. "
  Bon ben j'aurais appris un truc aujourd'hui :) Merci Kevin !

Et ouais. Stress => prise de poids.
Régime => stress => prise de poids.
Comment perdre du poids ?

• Changer légèrement ses habitudes (plus d'activités sportives pour se dépenser, aller au travail à vélo, s'inscrire à un club pour pratiquer un sport qu'on aime, etc.)
• Manger légèrement moins (si on avait tendance à manger en excès, réduire progressivement, sur plusieurs mois, afin d'arriver petit à petit à son apport calorifique conseillé)
• Manger mieux (apprendre à cuisiner, se faire de bons plats salés)
• Diminuer le sucré (le sucré pose deux problèmes : hypoglycémie constante, qu'on confond avec la vraie "faim", et stockage de gras par le corps lorsque mélangé à des lipides)
• S'autoriser des excès régulièrement (gros barbecues, entrée/plat/dessert, énorme gouter, etc.)
  Un mauvais régime c'est : essayer de perdre 5/10/15 kgs sur 3/4/5 mois.
  Un bon régime c'est : essayer de mieux s'alimenter et de pratiquer plus d'activités sur 1/2/3 ans.

Ah, je ne savais pas. Comme la caisse du RSA si je ne me trompe pas.