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Et la réponse sur Twitter :
En fait l’espérance de vie en bonne santé est de 64,1 ans chez les femmes et 62,7 chez les hommes en France.
Des chiffres en recul et en dessous de la moyenne européenne.
Merci de garder ton bullshit pour les raouts du MEDEF et Delevoye.
Au revoir.
Un truc que j'ai appris à mon dernier taf : si des membres de l'équipe posent un gros problème à l'équipe, c'est que leur place n'est probablement pas dans cette équipe, peu importe qu'ils soient ultra bons techniquement.
Je pense surtout :
- Aux gens toxiques, sans empathie, cassants, méchants dans leurs commentaires de merge et limite méchants en général, considérant qu'un développeur moins bon qu'eux est nul. (La méchanceté gratuite n'est jamais productive)
- Aux gens qui se plaignent quotidiennement, qui sont ultra négatifs et pessimistes, et qui démotivent tout le monde, sans jamais chercher à agir pour améliorer les choses (2 solutions : Soit tu peux améliorer les choses, donc tu agis. Soit tu ne peux pas, donc à quoi bon te plaindre tous les jours des mêmes choses, autant l'accepter ou chercher du travail ailleurs.)
- Aux gens qui se rendent volontairement indispensables et incontournables (ne documente rien, a ses propres outils et process, travaille énormément et prend peu de congés, refuse de déléguer ou d'expliquer ce qu'il fait et comment il le fait, répète souvent "non mais t'en fais pas, je m'en occupe"...)
- Aux gens qui refusent catégoriquement (de façon assumée ou en esquivant volontairement à chaque fois) de faire leur part de tâches "moins intéressantes" (documentation, tests, correction de bugs, maintient de la CI, ...)
- Aux gens qui prennent plein d'initiatives sans jamais consulter personne, qui bossent dans leur coin sur des trucs pas importants ou prioritaires, sans jamais se synchroniser avec le reste de l'équipe. (=ceux qui veulent juste s'amuser techniquement)
Peu importe que ces gens là soient bons techniquement ou pas. Si après avoir parlé avec eux de ces problématiques, ils refusent de changer, ou n'y arrivent pas, il faut leur chercher une place ailleurs. En solo sur des petits projets, en correction de bugs, avec des managers qui sont du genre à tout contrôler, etc.
Voire même juste... les remercier.
Ces gens là sont des développeurs qui peuvent détruire une équipe à eux seuls. Un seul de ces développeur dans une bonne équipe peut ruiner le moral de tout le monde et faire partir des gens cools et compétents. Tout ça pour garder un mec toxique mais compétent ? Non merci.
Si je devais monter une équipe, je prendrais plutôt des gens moyennement bon techniquement mais au top humainement, que des gens ultra bons techniquement mais bof humainement.
Car on sera toujours plus heureux à travailler avec des gens cools sur un projet inintéressant, que de travailler sur un projet intéressant avec des gens toxiques.
"Tout ce qui nous effrayait du communisme – perdre nos maisons, nos épargnes et être forcé de travailler pour un salaire minable sans avoir de pouvoir politique – s’est réalisé grâce au capitalisme."
Bernie Sanders.
Intensity:
-run a marathon
-write a book in 30 days
-silent meditation retreat
Consistency:
-don't miss a workout for 2 years
-write every week
-daily silence
Intensity makes a good story. Consistency makes progress.
"dès qu’un outil est institutionnalisé et s’impose comme ce qu’il qualifie de « monopole radical », un outil dont personne ne peut se passer et dont l’usage devient une injonction de consommation, il devient dysfonctionnel et détruit l’objectif qu’il est censé servir. L’automobile fait perdre plus de temps qu’elle n’en fait gagner."
"C’est fuir la réalité plutôt que chercher à la transformer. C’est la recherche du mouvement incessant même le plus futile. C’est la peur panique de l’ennui. C’est préférer scénariser son existence que de la vivre. C’est la dictature de l'instant, la quête de la nouveauté. C’est l’illusion comme infini et le néant comme réalité."
"La vie ne se mesure pas à l’entassement des objets mais plutôt à l’art de maîtriser ou plutôt de vivre le temps qui passe."
Une excellente vidéo qui parle des mèmes, de l'humour oppressif, des termes utilisés par l'extrême droite (PNJ au lieu de mouton), du double discours (nous tous, de l'extrême droite, on est tous anti-SJW, qui ont tous le même opinion), ...
<<Toujours pas compris en quoi "mais c'est du troll !!!" est censé être une excuse.
"Mais cette personne qui tient des propos dégueulasses le fait avec la claire intention de t'énerver !!!!" yes c'est donc un connard doublé d'un connard merci.>>
Les créationnistes n'aiment pas les biologistes.
Les négationnistes n'aiment pas les historiens.
Les droitards n'aiment pas les sociologues.
Et à chaque fois pour les mêmes raisons : on n'aime pas ceux qui démontrent que tes croyances sont fausses.
D'ailleurs la plupart des attaques à l'encontre des sciences sociales en général sont similaires à celles faites par des complotistes/croyants...
Ex: "les sociologues imposent leur point de vue"
=> confusion faits/opinion
Les croyants réclament tjrs le droit à croire ce qu'ils veulent en dépit des faits.
Ex: "Si les sociologues disent vrai alors la société entière est raciste/etc donc c'est faux"
=> sophisme de la conséquence
Les croyants refusent tjrs d'accepter les faits car cela demanderait trop d'effort de remise en question.
J'ai eu le cas avec un certain youtubeur en MP qui me disait que si ce que j'avance est vrai (l'humour peut véhiculer une oppression) alors tout le monde est homophobe.
Comme si ça discréditait mon propos.
Venant d'une personne qui juge que "la socio c'est pas très scientifique"
D'ailleurs la plupart sinon la totalité des personnes qui se croient habilitée à dire ce qui est de la Vraie Science (TM) ou pas n'ont pas une démarche scientifique et accumulent souvent les écueils de raisonnements foireux.
Autre ex: "les sociologues veulent [insérer intention diabolique de destruction de la société et de ses valeurs]"
=> procès d'intention et appel à la peur
Les platistes (terre plate) disent que la terre ronde est une invention pour attaquer la chrétienté.
La physique est souvent avancée comme Vraie Science (TM).
Alors parlons d'Einstein.
La théorie de la relativité d'Einstein c'est en gros : "bon, l'univers marche selon ces équations, et si elles sont bonnes on devrait trouver tel et tel truc dont on a pas la preuve de l'existence".
Les physiciens avancent l'existence d'objet théoriques sans preuves concrètes
Désolé mais dit comme ça, la physique ça fait un peu du bidonnage de types qui ont besoin de considérer que des trucs existent quand on en a pas la preuve de leur existence.
Pour que leurs équations fonctionnent faut imaginer des trucs dont l'existence n'a pas été prouvée.
Bin pourtant c'est de la science.
Bien sûr les sciences humaines c'est différent.
Et en fait c'est vachement plus compliqué.
Parce que la société humaine et l'Humain, c'est vachement complexe.
Plus complexe que "testostérone = force = mieux que fragile gneu"
J'avais une fois causé IRL avec une personne qui s'énervait de "ces sociologues tous gauchistes".
Admettons que ce soit le cas.
Tu peux pas être sociologue et croire en la méritocratie, fondamental de la droite, vu que ton travail te prouve chaque jour que c'est des conneries.
C'est comme être créationniste et archéologue.
Tu peux pas croire que la Terre existe depuis 6000 ans quand ton travail c'est de sortir des fossiles enfouis sous des millions d'années de sédiments.
Enfin tu peux mais c'est chaud.
Un autre argument c'est de demander aux sociologues d'avoir des protocoles similaires aux sciences naturelles.
Bin désolé mais on demande pas aux biologistes d'étudier des milliards d'oiseaux avec des machines tout ça parce que les physiciens le font avec des photons.
Le tout est de se demander : c'est QUOI la science ?
Si la science c'est l'expérimentation et la reproductibilité, ouais c'est chaud pour les sciences humaines (et pas mal de choses des sciences naturelles, on demande pas aux physiciens de créer en labo le Big Bang).
D'ailleurs c'est un "argument" des créationnistes fait aux biologistes : "vous pouvez pas reproduire la spéciation, lol, donc c'est des conneries ma Bible dans ton cul" mais bref.
Mais si la science c'est une méthode, la méthode scientifique, y'a pas de raison.
Soldat : Mais pourtant sergent, certains y arrivent. Plaisanter avec des sujets si sensibles, ça s’est déjà vu non ?
Norman : Ouais… Mais ce ne sont pas des soldats soldat. Ce sont des légendes.
Non Norman… ce sont juste des humoristes qui maitrisent l’humour et le second degré. Ce sont des gens qui savent faire leur travail sans marcher sur la gueule des autres. Ce sont des gens qui ne se cachent pas lâchement derrière l’humour pour véhiculer des messages discriminatoires, mais au contraire se servent de cet outil qu’est l’humour les dénoncer. Malgré mes censures, il n’y a jamais eu de mouvement de foule pour me traiter de raciste, de sexiste, d’homophobe. Parce que je dénonce, et que je ne rabaisse pas les victimes, autant que je peux. Par l’usage du terme « légende », on peut en déduire que Norman parle d’humoristes du passé qui sont rentrés dans l’Histoire. C’est un « Point Desproges » dissimulé. Le Point Desproges (marche aussi avec Coluche) c’est quand quelqu’un dit qu’on ne peut plus rire de tout contrairement à avant quand c’était mieux. La nuance, c’est que lorsqu’on demande à Desproges pourquoi il fait tant de blagues sur le thème des juifs, il ne répond pas que c’est juste de l’humour ouin ouin on peut plus rien dire. Non, il explique que c’est un sujet qui lui tient à cœur, ne pouvant comprendre qu’à une époque qui lui fut contemporaine, des êtres humains ont pu organiser un tel massacre industrialisé tel que la Shoah. Donc c’est pas juste « pour rire ».
"Norman proteste contre le droit des gens de le critiquer, vantant ainsi un internet pacifié où les personnes victimes de discriminations n’auraient pas le droit à la parole, contrairement à lui.
Quel beau message que voilà putain."
Source : <A href="https://twitter.com/valerieCG/status/1141444076291723264" rel="nofollow">https://twitter.com/valerieCG/status/1141444076291723264</A>
"80 % des économies viendront du durcissement de l’accès au chômage
Jusqu’à ce mardi, jamais cette piste n’avait été évoquée publiquement par un ministre ou par ses conseillers, et elle a été dévoilée par Les Échos le 7 juin seulement. Pourtant, selon Muriel Pénicaud, elle permettra de réaliser plus de 80 % des 3,4 milliards d’euros d’économies programmées d’ici à la fin 2021. À partir du 1er novembre, il va être bien plus compliqué de commencer à toucher le chômage : pour être indemnisé par Pôle emploi, il faudra avoir travaillé l’équivalent de 6 mois durant les 24 mois précédents, alors qu’aujourd’hui, seuls 4 mois travaillés sur 28 (et sur 36 mois pour les plus de 53 ans) sont nécessaires. Le saut est énorme : il faudra avoir travaillé un jour sur quatre pendant la période de référence, contre un jour sur sept actuellement.
Les conséquences de ce changement seront massives. Il fera des centaines de milliers de perdants, parmi les salariés les plus précaires. Ce sont ceux qui peinent à accumuler des heures de travail et qui sont donc susceptibles d’avoir le plus besoin de l’assurance-chômage. Les jeunes qui ont du mal à démarrer leur carrière seront particulièrement concernés. Cette situation est loin d’être anecdotique, alors que l’exécutif vient de lancer une concertation sur la réforme des minima sociaux, qui pourrait elle aussi aboutir à diminuer les allocations versées aux plus pauvres.
[...]
Avec les annonces de ce mardi, c’est la première fois depuis plus de trente-cinq ans que l’État décide seul des règles d’indemnisation chômage, sans syndicat ni organisation patronale. Et c’est la conséquence logique des dispositions contenues dans la loi sur l’emploi et la formation votée en août 2018.
Mais ce bouleversement historique est jusqu’à présent passé presque inaperçu. Pourtant, depuis octobre dernier, le financement de l’assurance-chômage a changé de nature, comme Mediapart l’a déjà détaillé : les salariés ne se voient plus prélever aucune cotisation chômage sur leur salaire. Ces cotisations alimentaient jusqu’ici les caisses de l’Unédic, qui gère l’assurance-chômage. Désormais, ce sont tous les Français qui contribueront à financer les allocations chômage, via un relèvement de la CSG, un impôt directement versé à l’État, qui pourra ensuite en disposer à sa guise.
C’est la fin de ce que l’on nomme le modèle assurantiel : chaque salarié versait une partie de son salaire pour s’assurer contre la perte de son emploi, et les indemnités chômage versées dépendaient de la durée d’emploi et de la rémunération précédente. Désormais, et nous venons d’en voir la première démonstration, c’est l’État qui décide quelle part de son budget doit être affectée au financement du système de chômage. Sans aucune garantie qu’à terme, le montant des allocations chômage ne baisse pas drastiquement, puisque les salariés n’y contribueront plus directement. C’est ce qu’avait reconnu l’an dernier auprès de Mediapart Aurélien Taché, le député LREM rapporteur du texte.
Mais ce changement radical n’est rien d’autre que la mise en application d’une des premières mesures défendues par Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle. Derrière les mots de la politique, il y a parfois un projet conçu et appliqué en toute cohérence."
via <A href="https://www.seven-ash-street.fr/links/?tZdHVQ" rel="nofollow">https://www.seven-ash-street.fr/links/?tZdHVQ</A>
Voilà pourquoi l'écriture inclusive est importante. Et pourquoi des mots comme "autrice" sont importants. Comment voulez-vous que les femmes se construisent une vision d'un monde où elles peuvent tout faire quand les seules professions qui portent leur genre par défaut sont : infirmière, puéricultrice, assistante maternelle, secrétaire, vendeuse, aide soignante, ...
Et à contrario le masculin l'emporte presque toujours pour docteur, ingénieur, développeur, chef de projet, professeur, pompier, électricien, mécanicien, ...
Si vous ne lisez pas l'anglais, @jeanneavelo vous l'explique ici : "La règle non écrite – on ne force pas quelqu’un à vélo à s’arrêter – est respectée par quasiment tout le monde.
Les Néerlandais pratiquent tous le vélo à un moment ou à un autre et ils savent ce qu’il en coûte d’énergie de s’arrêter et de se relancer."<A href="https://jeanneavelo.fr/2019/02/14/rechercher-harmonie/" rel="nofollow">https://jeanneavelo.fr/2019/02/14/rechercher-harmonie/</A>
Il me semble que ce comportement est à l’origine de beaucoup d’incompréhension de la part des personnes qui découvrent les Pays-Bas. Et pourtant nous ne cherchons rien d’autre que l’harmonie !
C'est encore très compliqué ici en France, mais élevons le niveau. Encore hier, un piéton, qui ne se déplace visiblement jamais à vélo, m'a gueulé "le feu rouge !!". Pas d'intersection au feu en question, et je suis passé après qu'il ait fini de traverser, doucement & à distance.
"une petite explication s'impose ⬇️
J'entends et je lis de plus en plus d'hommes dire ça, parce qu'ils grandissent dans le schéma sociétal : homme demandeur et femme qui accepte ou pas, depuis qu'ils sont nés.
Aussi parce que la société patriarcale éduque les filles au culte de la virginité et on nous apprend que le sexe est seulement dénigrant pour la femme mais que les hommes sont des champions quand ils baisent souvent
Bref, tout un historique, qui a été expliqué mille fois ici si vous cherchez bien, et qui me prendrait beaucoup trop de tweets à bien expliquer.
J'ai envie de vous parler de pourquoi, moi fille pas trop moche, je peux me retrouver en manque de cul alors que visiblement il suffirait de claquer des doigts pour ça.
Déjà : la sécurité. En partant du principe que je cherche un plan cul, je ne peux pas m'assurer que le mec ne me fera pas de mal. On vit dans une société où les femmes se font violer, tuer, ou blesser par des hommes de leur entourage ou des inconnus.
J'aimerais faire confiance à Sébastien, mec de tinder mignon qui me dit que je peux venir chez lui pour des câlins, mais qui me dit que Sébastien ne va pas me découper et me mettre dans son congélateur ?
Ensuite : les hommes n'ont pas appris à respecter les femmes qui baisent.
Et ça c'est cause de l'historique que je survole plus haut. Pendant l'acte ou après l'acte (ou les deux) une grande partie des plans cul en plus de ne pas être performants, sont extrêmement impolis avec les femmes, voir méchants.
Soit parce qu'ils pensent que vous avez moins de valeur et moins le droit au respect parce que vous aimez le sexe, soit à cause de la fameuse légende selon laquelle les femmes tombent amoureuses facilement après le sexe...
et tout ça, ça crée une espèce de domination dans les rapports sexuels qui n'est pas saine et que je fuis comme la peste. ça donne des filles qui ont peur d'être "trop collantes" si elle rappellent (wtf c'est qu'un coup de tel) ou qu'on calcule plus carrément...
Et pourquoi on nous rappelle pas ? Parce que la croyance veut que la femme donne quelque chose pendant le rapport sexuel, et que l'homme lui prend. En gros l'homme nous a volé quelque chose, qu'on ne possède plus... Plus besoin de nous revoir.
Alors que souvent ce qu'on m'a pris c'est du temps et mon espoir de jouir...
Donc moi ça me fait rire toutes ces histoires de "misère sexuelle", qui serait propre aux hommes, parce que nous on se fait sois disant soulever en traversant la rue...
Je baise genre 2 fois par an quand j'ai trouvé un mec qui comprend les enjeux du féminisme, qui me rappelle, qui me respecte, qui (a priori) est à jour sur le consentement. Et encore des fois je me fais avoir, c'est finalement un gros con.
Donc éduquons nos garçons à respecter TOUTES les femmes et à baser leur respect des gens sur leur gentillesse, leur intégrité, leur franchise... etc
Et les mecs, éduquez vous. Vous vous plaignez du fait que les filles ne sont pas ouvertes au plans cul, une grande partie d'entre nous c'est pour ces raisons. Vous pouvez commencer par ne pas applaudir vos potes quand ils traitent une fille de pute parce qu'elle a couché.
c'est tout pour moi ;)"
Ben je me sens obligé de copier/coller Wikipedia :
"Aux Emirats Arabes Unis, la peine de mort est en vigueur et peut sanctionner : homicide, viol, haute trahison, terrorisme, vol aggravé, apostasie, adultère, homosexualité et trafic de drogue. Les méthodes d'exécution sont la fusillade et la lapidation. La torture est courante dans les pénitenciers et les commissariats.
[...] Les immigrés sont dans une situation juridique précaire et ces droits sont régulièrement bafoués : trafic d’êtres humains, exploitation économiques, violences policières, racisme et discriminations salariales
[...] Une part importante des droits de l'homme n'est pas respectée à Dubai et dans les autres émirats où les normes politiques diffèrent fortement de celles de l'occident. Les travailleurs migrants sont victimes de mauvais traitements et vivent dans des logements de mauvaise qualité. Les conditions de travail sont particulièrement défavorables. Il n'y a ni syndicats ni droit de grève. Beaucoup de travailleurs voient leur passeport confisqué afin de les empêcher de quitter la ville avant le terme des chantiers sur lesquels ils sont engagés. Durant la construction du Burj Khalifa, les conditions de travail particulièrement difficiles pour les ouvriers ont beaucoup choqué"
Bref, hors de question que je foute les pieds dans un pays où l'homosexualité est un délit. Où le fait d'être athée est un délit. Où la liberté d'expression n'existe pas. Où on emprisonne les gens pour les forcer à travailler dans des conditions inhumaines. Où on trouve ça normal de torturer. Où les violences policières sont monnaie courante. Où il faut au moins 4 témoins masculins pour justifier qu'un viol ait eu lieu.
Déso pas déso.
Ou pas ?
"Vous êtes protégés sur Internet, vous serine-t-on depuis quelques semaines. Et ce, grâce à quatre lettres qui s'affichent partout, se glissant dans l'objet de vos mails ou sur les bandeaux de vos sites préférés : RGPD. Avec ce règlement européen de protection des données, entré en application le 25 mai, votre vie privée serait désormais mieux préservée des assauts scrutateurs des géants du web. Facebook, Twitter et consorts enfin empêchés de prendre vos informations personnelles ? Pas si vite : il y a deux mois, une loi américaine passée presque incognito au Congrès, le "CLOUD Act", permet à la superpuissance de réclamer à tous les fournisseurs de service travaillant sur le sol des Etats-Unis les données stockées sur leurs serveurs et ce, "quelle que soit" la localisation de ces derniers.
[...]
Ironie de l'histoire, quand le texte a émergé des cartons en février dernier, c'est-à-dire en même temps que l'affaire Microsoft Corps contre le gouvernement américain, il a été soutenu par une lettre dithyrambique signée des géants américains de la tech, parmi lesquels Apple, Facebook, Google, Oath (la société mère de Yahoo) et… Microsoft ! Tous manifestement ravis de s'inféoder encore un peu plus au gouvernement."
Vous pensiez que le GDPR protégeait vos données du gouvernement américain, si hébergées en Europe ? Mouhahaha, naïfs que vous êtes.