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"La question est ouvertement posée à la fin du billet : comment peut-on parler de respect de la liberté d'expression dans le cadre de ces dispositifs si de telles demandes peuvent être émises sous l'égide de l'UE ? Faut-il traiter aveuglément les requêtes au risque d'effacer à tort des contenus d'intérêt majeur ?"
Juste... woaw.
J'aime pas les interview de Thinkerview, mais ... woaw.
Si la majorité de ce qui est dit est vrai, c'est ... woaw.
"[...] ces millions d'euros qu'il [Emmanuel Macron] a fabriqués en quelques années posent deux questions. La première : est-ce qu'on accepte une société où il est normal de gagner des millions d'euros en très peu de temps ?
Donc gagner l'équivalent de ce qu'une personne va va tarder à gagner une vie ou deux en quelques années déjà en soi c'est un problème, parce que ça crée des tensions...
C'est d'autant plus un problème quand c'est sans provoquer de valeur ajoutée quelconque, parce que quand vous êtes banquier d'affaires vous ne créez rien pour l'économie [...] au contraire les fusions acquisitions la plupart du temps elles débouchent que sur une chose : la suppression d'emplois. Pourquoi ? Parce qu'il faut payer tous ces intermédiaires. Il faut trouver des sources de revenus qui permettent de redistribuer..."
"Christian Kert qui était secrétaire d'état au budget sous Hollande raconte l'obsession de Macron quand il était secrétaire général de l'Elysée puis quand il était ministre de l'économie : privatiser. Les privatisations des Aéroports de Paris, de la Française des jeux, etc. étaient déjà proposés par Emmanuel Macron.
Pourquoi est-ce qu'il faisait ça ? Aucune raison comme on l'a vu avec Aeroports de Paris, il n'y a aucune justification économique ou autre... à ces privatisations.
C'est pour prendre, piller du capital d'Etat, brûler du capital d'Etat, l'offrir à des interlocuteurs qui derrière vont l'appuyer en retour."
"[...] monter ensemble une opération qui va permettre à Lagardère de récupérer près de 100 millions d'euros de dividendes personnel sur une opération qui en tout va rapporter 1,8 milliard d'euros à son groupe par une série de rachats.
Qui va en fait être piloté par l'Etat, même si l'Etat ne va pas racheter directement les actions, mais qui va faire acheter quelques actions EADS par elle-même et [...] qui va permettre donc à Lagardère de récupérer ces 100 millions d'euros de dividendes.
Or il se trouve que Lagardère a été client d'Emmanuel Macron chez Rothschild quelques années auparavant premièrement, et que Lagardère va être un des instruments principaux de la propulsion d'Emmanuel Macron dans l'espace public. Une fois qu'il a été coopté au sein de ces sites il faut bien à un moment le présenter au peuple... on est encore dans une simili démocratie, il ya quelque chose qui s'appelle les élections il faut un moment quand même donc avoir une stratégie de propulsion médiatique avec les 29 unes de Paris Match et compagnie qui vont se mettre en place."
"Quelle est votre éthique individuelle quand vous acceptez de vous faire financer comme cela par un vieux monsieur qui va en fait servir votre projet politique, sans à aucun moment vous dire <<mais attendez quand même moi j'ai peut-être mieux... je vaux peut-être mieux que ça>> C'est des rapports humains qui sont quand même très particuliers de don contre don qui sont qui sont franchement gênants..."
"[Ces gens là qui se croient des génies qui] croient qu'on leur doit quelque chose alors que ces personnes là... c est nous qui avons financé leurs études.
C'est nous qui leur avons permis d'accéder à ces les positions sociales. Que ces positions sociales n'existent que parce qu'elles sont censées servir la société.
Elles sont censées apporter quelque chose au reste des Français. Ces personnes là en fait on complètement oublié d'où venaient leurs privilèges. Ils ont complètement oublié, je pense, c'est là où ils sont je pense qu'une question de conscience... Ils ont complètement oublié qu'il ya des personnes qui souffrent au quotidien pour leur permettre d'avoir cette place là. Et on a intégré un imaginaire dans lequel ils se croient supérieurs et qu'à partir de là ça leur est dû et ils peuvent en profiter.
Ils peuvent, comme Benjamin Caillaud, dans le privé gagné 17 000€ par mois pour défendre des législations qui vont permettre à des entreprises privées de gagner de l'argent en s'appuyant sur ses réseaux obtenus de l'état pour servir ces personnes là... avant de revenir comme porte parole du gouvernement, pour parler des des français qui fument des cigarettes (enfin des gitanes) et roulant au diesel en disant que ce n'est pas sa France à lui."
"Est-ce que c'est une mafia ?
- C'est un... Ouais, c'est une forme de caste corrompue. Parce que quand on est prêts à privatiser Aéroports de Paris, ...
Ils ne sont pas corrompus, ils sont la corruption.
Ils ont réussi à établir un système où la corruption est devenue légale. Ils savent faire car ils maitrisent les code. C'est leur fonction dans la société. Ils ont construit un système dans lequel ce qu'ils font est légal ou d'apparence légal, mais va permettre d'accaparer des privilèges et de mettre en place des politiques qui vont à l'encontre du bien commun. A l'encontre de la république.
[...]
Ils réussissent en fait à contourner des appareils de contrôle qui sont censés, dans toute démocratie qui se respecte, empêcher que cette corruption se met en place... pour la légaliser en quelque sorte et s'assurer que leur position restera installée."
"C'est pour ça que ce livre est impubliable en France. Parce que ce que je révèle c'est des choses qui légalement sont très difficiles à sanctionner... - Des procès ?
- Pas encore, et c'est là où c'est très intéressant. Aucun procès.
- Pour l'instant ?
- Oui mais en novembre, normalement la diffamation c'est 3 mois. Et en même temps c'était impossible de faire éditer malgré l'immense succès, l'immense importance de cet ouvrage."
"L'assemblée Nationale n'a qu'une fonction : c'est de représenter le peuple. C'est sa seule fonction.
Macron avait les pleins pouvoirs pour décider qui se présenterait aux élections, quelle catégorie de personnes... et il n'a fait élire que des bourgeois.
A un moment, comment est-ce que vous voulez que les gens rentrent chez eux, lorsque tous les systèmes de représentation politique... ne les représente pas ?
Y'a pas un fils d'ouvriers ou d'employés qui est aujourd'hui dans une rédaction parisienne.
Y'en a pas un à l'assemblée nationale ou au sénat.
Y'en a pas un au gouvernement.
L'assemblée nationale, ce n'est pas une question de compétences, c'est une question de représentation. De capacité à transmettre le vécu d'une partie de la population.
Qui fasse qu'on aura beau expliquer rationnellement, avec des chiffres... vous aurez beau dire ce que vous voulez, cette personne dira <<Non, on ne peut pas. Vous enlevez 5€ d'APL, c'est des gens qui devront sauter un repas. Y'a des personnes qui sont dans la faim>>"
Un article à lire.
[...]
Ces gestes ne nous coûtent rien ou presque; d’ailleurs c’est bien pourquoi nous les accomplissons.
Pour nous donner bonne conscience. Pour être dans l’air du temps. Pour ne pas se voir accuser d’être un pollueur-né. Pour briller en société. Pour tenter de répondre à l’urgence climatique. Pour nos enfants et les générations à venir.
Et en même temps, nous savons parfaitement que ces gestes-là, aussi nécessaires que dérisoires, sont juste de l’ordre du symbole, du cosmétique, du paraître: nous nous plions à cette injonction de mieux respecter la planète tant qu'elle n’empiète pas sur nos libertés fondamentales.
[...]
Nous sommes ainsi faits. Nous vivons dans l’instant présent. Nos esprits n’ont pas été programmés pour imaginer le futur d’une vie d'où nous serons absents. Dire que d’ici la fin du siècle, le niveau des océans sera tel que nos côtes disparaîtront n’a pas plus d’intérêt que d’affirmer que le soleil s‘éteindra dans quatre milliards d’années. La belle affaire! Nous serons alors tous mortes ou morts et les seules promenades qui nous resteront seront celles où le néant et l’éternité chemineront à nos côtés.
Demander à l’homme de penser une époque où il ne participera plus au mouvement de la vie aboutira toujours à une fin de non-recevoir. À aucun prix nous n’accepterons de sacrifier drastiquement nos modes de vie pour que les générations à venir en profitent. Nous ne sommes pas altruistes par procuration et seules nos vies présentes, nos vies d’ici et de maintenant, nous intéressent.
On aura beau multiplier les avertissements, froncer des sourcils, souligner nos comportements criminels, aligner les prévisions les plus catastrophiques, rien ne parviendra à nous ébranler dans cette certitude existentielle. Nous avons soif de vivre nos vies, et comme nous sommes aussi le résultat de notre époque –cette lente accumulation de siècles qui a permis à l’Occident d’être ce qu’il est, un monstre de jouissance jamais rassasié– nous voulons profiter à l’infini de toutes ses richesses.
[...]
L’homme moderne, dans sa configuration occidentale, est autocentré; son horizon se borne au temps de son existence et, au meilleur des cas, à celle de ses descendants directs.
S’il doit changer, ce sera à la suite d’une catastrophe de grande ampleur.
De là à souhaiter qu’elle se produise…
[...]
Des mecs jeunes qui se croient sincèrement brillants. À un point même assez flippant, mais compréhensible.
Ils viennent d'écoles où on leur a appris à se montrer, à se vendre, à emballer l'esbroufe dans de beaux PowerPoints - leurs profs leur ont sincèrement dit qu'ils étaient l'Avenir, l'Élite ; et ils y croient, et d'ailleurs pourquoi ne pas y croire ?
Ils sont embauchés dans des boîtes comme la mienne, où on les nomme Team Leader, ou Team Unit Chief à 22 ans ou Megatron, et ils font des PowerPoints et quand ils remportent des contrats que chez nous on appelle des compétitions (comme si on faisait autre chose que de REMPLIR DES POWERPOINTS), leur chef qui est lui aussi le plus souvent un homme blanc trop jeune en jean slim vient leur faire des secret handshakes et leur dire "bravo champion !".
Ce sont des gens qui ont appris à ne voir comme valeur que la "croissance" (ce qui ne signifie pas grand chose mais on le met quand même plein de fois dans nos PowerPoints) et comme but final que l'argent. Ils n'ont même pas intégré le capitalisme consumériste, ils sont le capitalisme consumériste. Ils veulent de grosses voitures et des femmes très belles et de nouveau pourquoi pas puisque depuis le début on leur affirme qu'ils ont droit à tout ça ?
[...]
Pas de sens, pas d'idée, juste la conviction de l'intelligence ; une absence totale d'humilité et une incapacité totale à se remettre en question.
Il suffit d'écouter ces gens parler et de se demander ce qu'ils disent vraiment.
Souvent, la réponse est : rien.
Mais derrière, ce qu'ils veulent n'est jamais anodin. Chez nous c'est toujours un bonus ; une promotion ou aller se vendre plus cher ailleurs, ce n'est jamais améliorer les conditions de l'équipe (ceux qui font), puisque finalement ce sont eux ceux qui ont la "vision", qui méritent la récompense. Souvent ce sont des gens qui ne savent par ailleurs rien faire, eux-mêmes, ils viennent de silos où on ne leur a jamais appris à faire et que la sainte Stan Smith Vintage les préserve de mettre un jour les mains dans le cambouis (again je parle d'un cambouis de bullshit job hein, pas de partir creuser des tranchées sous la pluie).
[...]
Ces gens que je côtoie sont incapables d'empathie.
Ils sont d'une indifférence qui touche à la cruauté
Ce sont très exactement des "je mets mon mégot par terre à côté du cendrier parce que les gens du ménage sont payés pour ça".
Via usul sur Twitter
"Comment savoir si tu as à intériorisé le capitalisme :
- tu détermines ta valeur par ta productivité
- tu te sens coupable quand tu te reposes
- ta principale préoccupation et d'être rentable
- tu négliges ta santé
- tu penses que "travailler dur" te rendras heureux"
"Il va falloir arrêter d'incriminer seulement «l'extrême droite». C'est pas «l'extrême droite» qui invite Renaud Camus sur France Culture. C'est pas elle qui déroule des tapis rouges à Éric Zemmour. C'est pas elle qui vomit son islamophobie à longueur d'éditoriaux."
Répondre ne suffit pas, il faut aussi déconstruire les questions.
Et ne pas devenir un vecteur de questions nauséabondes, en repartageant sans réfléchir.
"A ce moment-là, on a commencé avec les collègues à poser la question du harcèlement comme un élément incontournable dans nos RDV clients. On se débrouillait pour le placer systématiquement. « Et sur la prévention du harcèlement sexuel, vous faites quoi ? ».
Toujours les mêmes regards étonnés. « Harcèlement sexuel ? Ah non, y en a pas chez nous ».
Nous, à chaque fois : « Si, il y en a. Aussi sûr que 2 et 2 font 4. Le problème, c’est que vous ne le repérez pas ». En face, des regards vides. Les gens ne nous croyaient pas. On avait vraiment l’impression de parler dans le désert."
[...]
Et puis l’affaire Baupin est arrivée (encore 1000 bravo à toutes les femmes et aux journalistes qui ont sorti l’affaire). Dans le sillage de cette affaire, une entreprise nous a demandé de former l’ensemble des salarié.e.s sur la thématique. Une seule.
[...]
Troisième exemple, la participante lit « Untel passe derrière moi à la photocopieuse, m’attrape les hanches, se colle à moi et me dit « Hum, t’aime ça » ». Rires dans la salle.
Je me rappelle ce sentiment d’être figée, face à la salle. Sidérée. J’étais certaine à 300% que la personne qui avait écrit le papier parlait d'une situation vécue dans la collectivité. On a repris les définitions. Rappelé la loi. Je pense que cette femme était persuadée que ce comportement, c’était « juste » du sexisme. Pas un délit puni de 5 ans d’emprisonnement.
[...]
On savait qu’à chaque fois, on allait assister à la même scène.
La formatrice : « On va parler du harcèlement sexuel au travail »
Les stagiaires : « On n’en n’a pas chez nous »
La formatrice : « Les harcèlement, c’est … (définition pénale, un peu indigeste) »
En face : « Non, non, chez nous, y en a pas ».
La formatrice : « Par exemple, un collègue qui vous fait des remarques sur vos fesses toutes les semaines, ou des collègues qui racontent des « blagues » sexuelles à voix haute dans les bureaux »
En face, un blanc. Gêné. Suivi de : « Ça ? Ça, c’est du harcèlement sexuel ? Mais non, ça, c’est tous les jours »
A chaque formation, ça recommençait. Encore et encore. Partout où on allait, on faisait prendre conscience aux femmes et aux hommes que ces comportements quotidiens n’étaient pas normaux.
[...]
Pas partout bien sûr. Il y a quelques semaines, j’ai été contactée par une grande entreprise parce qu’elle voulait respecter la loi et donc organiser une formation de ses managers sur le harcèlement sexuel. RDV surréaliste. « Bon, ils n’ont pas le temps. Donc on va faire la formation en 1 heure. Et puis par Skype, parce qu’ils ne peuvent pas se déplacer ». J’ai décliné. Transformer des mentalités et des comportements, à distance, en 1 heure, on ne sait pas faire.
[...]
Donc d’abord, une méconnaissance forte. Ensuite, on observe chez les RH, les CSE et les directions une absence de formation très nette qui pèse sur leur efficacité. De nombreuses fois, nous avons vu des services RH alertés de faits graves ne pas les faire remonter à la direction. Résultat, aucune sanction, aucune mesure. Nous avons vu des représentant.e.s du personnel dire « ça va, on lui a parlé, il s’est calmé ». Alors que la personne en question avait déjà brisé 3 femmes dans l’entreprise.
[...]
Grande question qui revient tout le temps. « Puisqu’on dit que les gens peuvent venir nous parler, si rien ne remonte, c’est qu’il n’y a rien ». Faux. Si rien ne remonte, c’est que c’est difficile pour les victimes. Et que vous ne mettez pas les bons dispositifs en place.
[...]
Un message aux RH et aux patron.ne.s : il ne suffit pas de dire « venez parler, ma porte est ouverte ». Allez chercher les informations. Dès qu’un mini bout d’alerte vous remonte, traitez-le. Comme les journalistes avec une info.
Souvent, les dirigeant.e.s me disent : « Oui, mais quand même, faut faire attention à la rumeur hein ».
Ce truc me fascine. Je leur réponds toujours la même chose. Il n’y a pas de rumeurs. Il y a des informations.
Ces informations, parlant par exemple d’un « mec relou » ou d’un manager « brutal », vous devez les vérifier. Soit l’info n’est pas fondée, dans ce cas, vous avez quelqu’un qui ment délibérément dans vos équipes et ça veut dire que vous avez un problème. Soit l’info est fondée et dans ce cas, vous avec un problème de harcèlement. Dans les deux cas, il y a un problème à traiter. Vous êtes managers. Traitez les problèmes.
Admettre qu'on a tort, c'est quelque chose d'important que tellement peu de gens savent faire...
TL;DR : le Venezuela n'est absolument pas une preuve que le socialisme ne marche pas.
Le pays est bloqué dans un cycle austérité => croissance court terme => crise économique depuis plus de 50 ans, lié au fait que les gouvernements successifs misent tout sur le pétrole, depuis toujours. Et du coup quand une crise pétrolière se produit, toute l'économie se casse la gueule.
En parallèle, la Bolivie qui avait les mêmes cartes de départ que le Venezuela (économie basée sur le pétrole + gouvernement socialiste) s'en sort bien mieux, principalement parce qu'ils ont implémenté leurs propres programmes sociaux et diversifié leur économie, chose que le Venezuela n'a jamais fait.
"2/3 of the Venezuelan economy is privately owned.
70% of their GDP is generated by the private sector.
And as a result 80% of the workforce is employed by the private sector.
In fact, 2/3rd of Western Europe has more state employment than Venezuela does.
[...]
Before Chavez, poverty and wealth inequality was high, in the 1970s, the poorest fifth of the Venezuelan population had 3% of national income, while the wealthiest fifth had 54%. The presidency of Chavez initially brought about a great decrease in poverty- he solved the unemployment problem that plagued Venezuela for decades, increased literacy and doubled GDP per capita.
[...]
At one point, it was estimated that about 90% of the Venezuelan export revenue came from oil & gas. The Venezuelan government overspent in a lot of their projects and instead of using the oil money and the social programs It funded to diversify the economy and to grow it in the long run, Chavez kept implementing those policies without any foundation to back it up in case the oil money runs out.
And when the market got glutted and the oil prices crashed as a result of multiple countries raising output to drive each others out of the market. The exact same thing that Chavez feared happened, he was just not around to see it. All was left for Maduro, a former bus driver to handle and even he was not so good at driving this bus.
As you can see, none of this have anything to do with socialism whatsoever
[...]
But just like the current Venezuelan government had, the old Venezuelan government would soon learn that prosperity solely from oil can never last. And after the 1973 oil crisis, it became truer than ever, or as Juan Pablo Pérez Alfonzo(the Venezuelan responsible for the creation of OPEC, among other things) had noted:
"Ten years from now, twenty years from now, you will see, oil will bring us ruin... It is the devil's excrement."
And eventually it happened, during the 1980s, the oil prices collapsed, the economy contracted and inflation rose exponentially. You’re starting to see a pattern here right?
But that’s not all, responding to the volatile economic situation, the Venezuelan president Carlos Andres Perez took the classic road that all developing economies in crisis took during the 1980s, that is Austerity.
The allure of Austerity was too good to pass. And as a result, he accepted the Washington consensus in 1989 In exchange for $4.5 billion in loans intended to save his country.
And just like most countries that had implemented Austerity, it did not work.
[...]
Venezuela was stuck in a vicious cycle of:
Austerity → short-term growth → economic crisis.
[...]
I often see people criticizing Chavez stating:
"Before Chavez, we were the richest."
Well yeah, and then you got poor, because none of the growth before Chavez was sustainable and it was only a matter of time before everything collapsed, just as it did.
[...]
And another argument which I often face is people claiming:
"Venezuelan Socialist policies caused the economic crisis"
Before saying this, they should keep in mind that those same “Socialist” policies like price control or subsidies have been implemented in almost all countries in the world, developed or developing and most of them did not go through the same thing as the Venezuelan did, or let us look at nowhere further than the Venezuelan’s Socialist neighbor, Bolivia for example.
Since 2006, Bolivia has been run by a socialist party under Evo Morales, their economic policies were as every bit as militant as the Venezuelan. But Bolivia experienced sustained growth with an immense reduction in poverty, an inflation rate of 4% and shortages of consumer goods virtually does not exist.
How is that possible since they’re both Socialist and implemented the same set of policies? The twist is that the Bolivian implemented their own social programs and diversified their economy with that while the Venezuelan did not do so. Or just look further to Western Europe as another example.
"Mais ici en France, on est le seul pays qui convoque 1000 ans d’histoire pour justifier que les violences sexuelles font partie de l’identité nationale, sous couvert de « galanterie ». D’ailleurs, si vous regardez le traitement de l’affaire DSK en 2011 (le futur candidat à la présidentielle est accusé de viol par Nafissatou Diallo, femme de ménage au Sofitel de New York, ndlr), il y a eu dans les discours de ses défenseurs une comparaison très fréquente entre les féministes qui dénonçaient ses agissements et ceux qui dénonçaient les juifs pendant la guerre. Comme si en dénonçant ses agissements on était des traîtres à la nation, parce qu’on porterait atteinte à un bastion du patrimoine français. C’est ce que défendent Sophie de Menthon ou Elisabeth Levy; ce sont des femmes de droite telles que les définit Andrea Dworkin."
"Tant qu’on sera convaincus que les violeurs, c’est les autres, notre discours continuera de changer quand c’est notre pote, notre père, etc. On est toujours dans l’abstraction quand on parle de viol; un viol concret n’en est jamais vraiment un. Tant qu’on n’aura pas admis notre ambivalence sur ce sujet, on n’avancera pas. Ils disent tous “Faut tuer les violeurs”, mais quand on est confrontés à un vrai viol, la victime n’a jamais eu la bonne attitude. Même sur l’affaire Natascha Kampusch, des gens ont réussi à estimer qu’elle n’avait pas bien réagi ! Comme au Moyen Age, il semblerait que la seule bonne manière d’être violée est d’en mourir. "
Juste parce que je suis retombé dessus. Et qu'en plus le temps passe, en plus on réalise à quel point c'est ça. C'est exactement ça.
Juste parce que je suis retombé dessus. Et qu'en plus le temps passe, en plus on réalise à quel point c'est ça. C'est exactement ça.