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Désolé Kevin mais je suis obligé de tout reprendre (si ça ne te gène pas), je trouve ta réponse vraiment bien :)
"Je ne suis pas sûr de la pertinence de la question.
Un⋅e macroniste n'a pas forcément "factuellement tord", et je ne crois pas qu'il faille forcément se battre sur ce terrain.
Je veux dire, bien évidemment que les macronistes trifouillent les faits comme ça les arrange, en occultent certains, etc. mais ça c'est le jeu politique relativement classique. On en oppose d'autres, révèle ce qui est occulté ou délibérément oublié, bref, ça c'est assez banal au final. La différence est que Macron a une communication très bien rodée et une personnalité qui n'est pas excentrique, c'est à dire qu'il allie, pour le coup, les forces de Sarkozy et de Hollande sans en prendre les défauts. La technique reste cependant la même.
Là où il faut combattre Macron, c'est sur les idées, sur l'idéologie, sur la vision de société. Je pense que c'est clairement ça qui manque aujourd'hui, l'aspiration à un autre monde et, surtout, l'idée qu'on a les moyens de le mettre en place.
On est clairement dans une phase de "sidération" je dirai, où on se confronte à un gouvernement et un monde qui attaque sur tous les fronts, sans s'essouffler. C'est là qu'il faut tenir bon, et défendre d'autres perspectives que celles qu'on veut nous imposer par le choc.
Pour en revenir à la question initiale, je me demanderai "qu'est-ce qu'un⋅e macroniste aujourd'hui ?". Parce que les personnes "de gauche" ont déjà quitté son navire et que plus personne n'est dupe : Macron est de droite, point, il n'y a pas à tortiller du cul pour chier droit.
Du coup, les personnes de droite ont-elles "factuellement tord" ? En politique, les faits, c'est bien, mais c'est pas vraiment le sujet. Pour un même fait, on peut avoir plusieurs analyses, et c'est ça qui derrière forge les idées. Le problème aujourd'hui est qu'il n'y a qu'une seule analyse ultra-dominante, dont la ligne politique se situe quelque part entre la droite et l'extrême-droite, ça dépend des sujets.
Le combat sur les faits, s'il est important, reste anecdotique en terme d'impact politique, et donc anecdotique pour combattre le "macronisme". L'objet politique n'est pas tant de dire à un⋅e macroniste qu'il a factuellement tord que de lui dire que son modèle de société, on le trouve pourri, inégalitaire, injuste et mortifère, qu'on n'y souscrit pas, qu'on n'en veut pas. Bref, qu'on lutte des classes."
If you've ever gotten governement subsidies while your workers are on food stamps... you might be bourgeoisie
if 'youve ever complained about paying too much tax on money you got from extracting rent... you might be bourgeoisie
If someone asks if you own a "Dog" and you ask what stock symbol that is... you might be bourgeoisie
If you've ever been disappointed that wages are up... you might be bourgeoisie
If you feel more safe and comfortable when the cops show up... you might be bourgeoisie
[...]
(et au survol de la souris :)
If you think poor people are poor because they were too stupid to invest is property...you might be bourgeoisie.
If you think that without entrepreneurs no one would bother to do any work...you might be bourgeoisie.
If you think "freedom" means having more power to boss around your employees...you might be bourgeoisie.
If you the person who should get credit for a new technology is the guy who hired people to make it...you might be bourgeoisie.
If you think the people on welfare are the ones sponging off society...you might be bourgeoisie.
If you think the "homeless problem" is that if there are too many of them around it lowers property values...you might be bourgeoisie.
If someone asks you what you do for a living, and you describe your investment portfolio...you might be bourgeoisie.
[...]
If you wake up everyday and work to make someone else rich, if you are in debt from having to borrow money to pay for an education that makes you more valuable to your boss, if you feel alienated from your pointless job that does nothing beneficial for society, if you feel that life is getting sucked out of you to fulfill someone else's dream, well... then i have bad news for you.
Yeah the proletariat jokes aren't as funny. And weirdest part is after all that the bourgeoisie hate you and call you "lazy", even if they suck the life out of you. Wich is sort of like a tape worm complaining that you don't spend enough time eating
"Car les violences policières ne sont pas un dysfonctionnement. « Il ne s’agit pas de bavure ou de dérive, affirme Robin, mais d’un système de domination qui fonctionne grâce aux œillères que la majorité des individus ont du mal à faire tomber et à la censure médiatique qui court du massacre d’octobre 1961 à aujourd’hui en passant par des milliers de crimes policiers impunis. » On tire un fil qui nous mène aux racines du pouvoir et à son autoritarisme.
[...]
« Cette version policière est apathique, on peut la démolir, soutient Robin. Raconter la vraie histoire. »
[...]
Il a porté plainte. Son dossier a été transféré de Nancy à Metz. « L’État essaye de gagner du temps, d’épuiser. » Les procédures contre les violences policières sont longues et conduisent souvent à des non-lieux. Parfois, il faut attendre plus de dix ans. Ce sont des crimes sans châtiment.
« Je me sens aujourd’hui appartenir à la communauté des victimes de la violence d’État. Les blessés, les familles de tués… Mais nous ne sommes pas uniquement reliés par la souffrance. C’est la lutte qui nous anime, assure Robin. Nous avons tous une date où notre vie a basculé. Nous sommes tous témoins des mensonges qui ont été proférés sur nos histoires par les institutions au plus large audimat. »
Banalisation du fascisme, oui, ça passe d'abord par les médias.
Yep. Notre gouvernement s'enorgueillit de suivre la voie de l'Allemagne et de l'austérité.
Leur rêve c'est d'avoir 1% de riches qui n'ont rien à payer pendant que 70% des gens galèrent, car ils payent pour les très très riches, en reprochant leurs problèmes aux 30% de gens qui sont vraiment dans la misère.
Le rêve de tout gouvernement qui se veut "ni de droite ni de gauche". Rire jaune.
Excellent. L'histoire d'un bon flic comme il y en a trop peu.
Donc oui, ils existent / ont existé. Mais ils sont loin d'être la majorité. Très loin. Ils ne sont probablement qu'une poignée.
Car s'ils étaient nombreux, les choses ne se passeraient pas comme ça.
"Le jeune président est avant tout un vieux con, certain de son pouvoir, mais qui a peur. Réprimer la jeunesse pour l'exemple n'a jamais été une marque de fermeté mais le signe d'un vieux con apeuré. Qui a peur de la jeunesse, de toutes les jeunesses, qu'elles soient dans les idées ou dans les corps. Alors il noie quelques Zadistes sous des tombereaux de grenades. Alors il met en garde à vue et en examen des lycéen(ne)s. Alors il dit les yeux dans les yeux à 400 000 lycéens : apprenez à avoir peur de l'avenir, apprenez à attendre, apprenez à vous soumettre aux désirs et aux choix des premiers de cordée qui demain seront vos managers, apprenez à vous résigner, apprenez à renoncer. Pour y parvenir mieux il traîne avec lui un Gérard Collomb dont la jouissance cacochyme ne tient qu'à l'illusion qu'il a d'être autre chose qu'une place manquante en EHPAD et dont le nom est moins un patronyme qu'une métonymie digestive mal orthographiée.
Le jeune président, c'est à porter à son crédit, n'a jamais prétendu être le président des jeunes. Il est désormais, pour une immense partie de la jeunesse, devenu ce qu'il n'avait jamais finalement cessé d'être : juste un vieux con de plus."
"De plus, il existe d'autres dénonciations tout à fait légitimes : la médecine scolaire qui dénonce des parents maltraitants, un voisin qui dénonce un mari violent, etc."
Si vous êtes neutre dans les situations d'injustice, c'est que vous avez choisi le parti de l'oppresseur.
J'adore. Ca montre à quel point les gens sont décalés par rapport à la réalité, et à quel point les médias sont encore plus décalés.
Exemple :
homocides + terrorisme = 55% de visibilité dans les médias, 10% des tendances de recherches, et 2% des morts réelles sur le sol Etats-Unien.
accidents de voiture = 5% des morts aux USA, 2% de couverture dans les médias, 10% des tendances de recherche
maladies du coeur et cancer = 60% des morts, 40% de tendances de recherche, 20% de couverture médiatique
Les médias nous montrent la météorite qui peut nous tomber dessus et nous one-shot. Ils ne nous montrent pas que la mort violente (accident de voiture, dépression, homicide ou terrorisme) ne représente que 10% des morts dans le pays.
J'aime bien les commentaires de reddit:
"You can easily see in the first graph how if we suddenly cured all disease, the vast majority of us would die on the road."
"Though terrorism poses a minuscule danger compared with other risks, it creates outsize panic and hysteria because that is what it is designed to do. Modern terrorism is a by-product of the vast reach of the media. A group or an individual seeks a slice of the world's attention by the one guaranteed means of attracting it: killing innocent people, especially in circumstances in which readers of the news can imagine themselves. News media gobble the bait and give the atrocities saturation coverage. The Availability heuristic kicks in and people become stricken with a fear that is unrelated to the level of danger."
"Car accidents is what blows my mind. In 2011, 30,000 people were killed in car accidents in America. 30,000! And we just see that as the cost of doing business. "
Quand un vieux réac critique un truc qu'il ne connait pas. Merci Bronco pour l'analyse :)
"Et puis les femmes du monde entier s’y sont mises. Cela était relativement acceptable quand c’était un violeur qui était loin, à Hollywood là-bas, où l’on pouvait fantasmer sur des orgies, des vies de débauché et des hommes qui ne sont pas comme nous. C’était inacceptable, intolérable que des Madame tout le monde osent prétendre vivre jour après jour la même chose.
On les a accusées de ne pas donner de nom, on les a accusées de donner des noms, on les a accusées de parler tardivement, on les a accusées de parler sans preuve, on les a accusées de mélanger harcèlement, viol, agression sexuelle et drague lourde, on les a accusées de vouloir faire du buzz, on les a accusées de vouloir se faire remarquer.
[...]
La spécificité de la culture du viol à la française, comme le soulignait Isabelle Adjani, est que nous noyons les crimes sexuels sous une couche de galanterie, amour des femmes et autres amour courtois. C’est pour cela que Renaud Revel peut encore appeler le violeur Weinstein un « serial -lover ». C’est pour cela que certains journaux titrent sur les « parties fines » de Weinstein sans arriver à comprendre que ce qui pose problème n’est pas qu’il aime le sexe mais qu’il aime le sexe non consenti (et les deux ne s’excluent pas). Ce sont exactement les mêmes propos qu’on avait lus lors des affaires DSK. "
Une bien meilleure définition du capitalisme
"The average prison sentence for men who kill their intimate partners is 2 to 6 years. Women who kill their partners are sentenced, on average, to 15 years. A pair of Maryland cases vividly illustrates this inequality in sentencing. In one case, a judge in Baltimore County, Maryland sentenced Kenneth Peacock to 18 months for killing his unfaithful wife. The very next day, another judge in the same county sentenced Patricia Ann Hawkins to three years in prison for killing her abusive husband. Significantly, the prosecutor in the Peacock case requested a sentence twice as long as the one imposed, while the prosecutor in the Hawkins case requested one-third of the sentence imposed."
Hum hum